Arrivée prévue vendredi 11 juillet 2008 à Sète

     La Méditerranée en VTT des Mers : un défi réussi au profit des Enfants de la Lune
Partis le 23 juin de Tarifa, en Espagne, Alexandre Nardin et Julien Paternotte arriveront vendredi, 13:00, à Sète. Ils auront parcouru, en moins de 3 semaines, près de 1300 km à bord d'un VTT des Mers, sorte de Pédalo amélioré pour la navigation en pleine mer.

Au-delà de l'exploit sportif, cette opération, lancée par l'association "Un défi pour la vie", a pour objectif de soutenir "Les Enfants de la Lune" dans son combat contre la maladie du Xeroderma Pigmentosum (allergie au soleil). Préparé depuis plus d'un an, ce défi a permis de sensibiliser l'opinion publique à cette maladie orpheline et de réunir des fonds qui seront reversés aux "Enfants de la Lune". Madame Delquié représentera l'association vendredi à l'arrivée.

Sera présent également, l'équipage du voilier de l'association "Cap au Large" qui a assuré l'assistance et le soutien technique de l'embarcation durant toute la traversée. Le skipper, Matthieu Grignon, et ses coéquipiers ont ainsi vécu au rythme des deux sportifs et affronté avec eux les caprices et les imprévus que leur ont réservés la Grande Bleue.

     Une formidable aventure humaine
Ce défi unique, jamais réalisé, se double également d'un merveilleux voyage. Associée à l'opération, l'équipe de "Cap au large" s'est mobilisée pour soutenir Alexandre et Julien dans leur périple. Rien de surprenant pour cette association qui embarque régulièrement à bord de son voilier des personnes handicapées ou défavorisées pour favoriser leur intégration sociale et lutter contre l'exclusion.

La solidarité, l'entraide et la cohésion ont été les clés de leur réussite. Ensemble, ils se sont surpassés pour faire connaître le combat mené par les familles des enfants atteints d'une maladie aujourd'hui incurable.

Soyez nombreux à venir les accueillir vendredi 11 juillet
RDV à 13 h, Maule Saint Louis - Base Tabarly à Sète.

La mer fait des caprices - 08 juillet 2008

Alexandre Nardin et Julien Paternotte ont maintenant parcouru plus de 1000 km depuis leur départ de Tarifa le 22 juin dernier. Les côtes de Barcelone atteintes, des vents soufflants jusqu'à 20 nœuds ont accueilli les deux sportifs, ralentissant leur progression. Après quelques heures de repos sur Laisse Dire, le voilier de l'association sétoise Cap au Large, l'accalmie semblait se dessiner à l'horizon. Mais la reprise de la traversée, pleine d'ambition, devait se soumettre aux caprices de la mer. Malgré la préparation du pédalo à affronter le large, le support de l'arbre d'hélice a cassé. Cette casse, la deuxième, après celle du safran survenue il y a deux semaines devant Gibraltar, est de celles qui coupent les sportifs dans leur élan, celles qui amènent le doute dans son sillage. Mais surtout celles qui mobilisent tout un équipage pour réparer au plus vite.

      Une réparation d’équipe
En effet, après un rapide diagnostic, Matthieu, le skipper de Cap au Large, indique la marche à suivre, organise et dirige son équipage en vue d'une réparation rapide en mer. Ici, Alex Combalbert, membre d'équipage, découpe du bois pour remplacer la pièce cassée. Là, Gil, l'infirmier du Défi, prépare de la résine de polyester, tandis qu’Anaïs découpe la fibre de verre ; ensuite la pose et le séchage. On ponce, on renforce avec du scotch armé, au bout de 4 heures, l'arbre d'hélice pivote de nouveau sur son axe. La remise à l'eau prend alors peu de temps, l'équipage est rodé à l'exercice depuis deux semaines! Les pédaleurs, reposés, redémarrent sur les chapeaux de roues, avec pour objectif d'atteindre les 50 milles par jour. C'est la dernière ligne droite, l'arrivée est prévue pour le 11 ou 12 juillet.

      Pendant ce temps là, Alexandre et Julien pédalent au claire de lune...
Encore quatre à cinq jours à passer en mer pour la petite communauté embarquée sur Laisse Dire. En deux semaines, la vie à bord s'est organisée autour de l'assistance aux pédaleurs. La surveillance représente une grande partie de l'activité. Rythmée par des quarts de trois heures à partir de 22 heures, jusqu'à 10 ou 11 heures du matin. Elle consiste à suivre et assurer lasécurité du pédalo et veiller à leur ravitaillement. Il faut également gérer la navigation du voilier pendant les phases de sommeil des sportifs (3 à 4 heures en moyenne) afin de les faire redémarrer aux coordonnées GPS où ils se sont arrêtés.

Le reste du temps les tâches de la vie quotidienne, comme la cuisine ou la vaisselle, font partie des occupations. Pierre détient le record du nombre de livres lus alors que Tanguy détient celui du nombre de pages lues à la minute. Pendant ce temps là, Anaïs donne une leçon de stratégie lors d'un toucher-couler improvisé face à Morgan. D'autres moments laissent place à des réflexions plus personnelles. « Je n'imaginais pas que la voile puisse toucher à autant de domaines, c'est plus complexe qu'on ne l'imagine, déclare Gil. J'ai aussi trouvé le temps de réfléchir à l'avenir, ce que je n'avais pas fait depuis deux ans à être toujours à fond dans mon travail (d'infirmier ndlr)... »

      Une formidable aventure humaine
Alors qu'Alexandre et Julien sont à moins de 100 milles nautiques de Sète depuis la nuit de lundi à mardi, la communauté du voilier continue à aller de fou rire en compromis, tant il est vrai qu'il est impossible de fuir les conflits quand une étendue d'eau comme la Méditerranée vous entoure. La proximité à bord du voilier, les domaines aussi vastes et variés abordés pour faire avancer l'embarcation et son équipage, font de cet univers voguant au grés des vents, un puissant outil d'ouverture aux autres et à soi-même. Un moyen efficace de lutter contre l'exclusion qu'elle soit sociale ou due à des pathologies médicales, le leitmotiv de Cap au Large. Rien d'étonnant alors que ces deux compères, qui s'échinent à pédaler contre les vents et les courants pour faire parler de la maladie orpheline des Enfants de la Lune, aient trouvé du soutien auprès de l'association Sétoise. Quand des idées se rejoignent et que des volontés s'unissent, il est alors possible d'accomplir de grandes choses. Traverser la Méditerranée en pédalo par exemple !

Voir les autres photos du passages au large de Barcelone

Une mer déchainée pour le 1000ème kilomètre - 07 juillet 2008

     C'est dimanche matin, au large de Barcelone qu' Alexandre et Julien ont franchi la barre des 1000 kilomètres de pédalages.
    Un peu plus tard en fin de journée, une mer démontée a obligé nos pédaleurs à stopper leur progression et à se réfugier à bord de "Laisse-Dire".
    La route continue pour une arrivée prévue le 11 au Mole Saint Louis à Sète.

Pourquoi nous pédalons - 04 juillet 2008

           " Nos jumeaux, Thomas et Vincent, sont nés en septembre 93.
Tout était parfait, jusqu’à l’apparition, vers l’âge de 2 ans, de taches de rousseur sur les pommettes de Vincent et d’un « orgelet » sur une paupière de Thomas.
Heureusement, le dermatologue consulté soupçonne aussitôt le Xeroderma Pigmentosum, diagnostic confirmé un peu plus tard par l’analyse de la lésion de Thomas (carcinome spinocellulaire) puis par le diagnostic moléculaire du Dr Sarasin.
Vincent développera 3 lésions cancéreuses dans les 4 mois suivants.
En peu de temps, la vie et l’équilibre de notre famille ont basculé. Nous nous sommes retrouvés seuls face à nos incertitudes et nos ignorances, car si notre dermatologue a su nous expliquer la maladie, personne n’a su nous dire comment la gérer au quotidien, si ce n’est les recommandations classiques.
Petit à petit, ayant foi en notre formation scientifique, nous avons trouvé des solutions et avons appris à vivre autrement pour Thomas et Vincent, sans oublier nos 3 autres enfants épargnés par le XP.
Onze ans plus tard, aucune autre lésion maligne n’est apparue. Nous savons que nous ne faisons que retarder l’inéluctable, mais nous nous battons pour le repousser au maximum.
Conscients d’être sur la bonne voie, c'est-à-dire d’offrir à nos enfants une vie très protégée mais épanouissante, nous avons décidé, avec des amis proches, de ne pas laisser les autres familles atteintes faire le chemin seules."

Françoise et Bernard Séris - Enfants de la Lune

Le site des Enfants de la Lune

Faire un don

Un tiers parcouru : retour sur la 1ère semaine du défi - 02 juillet 2008

    Nos 2 compagnons entrent dans le rythme
Les premières difficultés rencontrées à Gibraltar, les courants contraires et les courbatures commencent à n'être plus que de lointains souvenirs. « Les deux premiers jours, j'ai cru que, physiquement, je ne tiendrais pas. J'avais l'appétit coupé, déclare Julien Paternotte. Maintenant les rythmes de sommeil et d'alimentation se sont installés, on récupère mieux. Le corps s'adapte à tout ! ». Le rythme de navigation des pédaleurs est en effet bien huilé désormais : ils pédalent 6 heures et dorment environ 4 à 5 heures entre chaque session. Les douleurs du début ont disparu et ils avancent globalement à une moyenne de 48 milles par jour. La bonne humeur et le moral des deux sportifs sont bons, mais la concentration reste de mise. « Sur 6 heures on parle environ une heure, on vit de grands moments de calme. De temps en temps l'un de nous sort une phrase pour rompre le silence. On garde les yeux rivés vers l'arrivée, raconte Alexandre Nardin. » La navigation est tout de même rythmée par les échanges VHF avec le voilier dont l'équipage ne manque pas d'humour. Et le sérieux des sportifs ne les a pas empêché d'exploser de joie à l'arrivée sur Carthagène à 7 h 20, dans la matinée du lundi 30 juin.

     Rencontres en mer
Une joie partagée par tous puisque Carthagène se situe environ à un tiers de la distance restante à parcourir, soit encore 500 km. Le cap à suivre dorénavant sera de secteur Nord Est, direction la France. Un cap qui a déjà mis sur notre route des globicéphales noirs, cétacés mesurant jusqu'à 6 m pour 2 tonnes. Croisés à la nuit tombée, leurs chants ont résonné dans tout le voilier, accompagnant agréablement une fin de journée longue et chaude. Nous avons également croisé une autre espèce de mammifères marins... la Guardia civile espagnole, moins distrayante, mais pas plus hostile pour autant. Juste un peu halluciné de voir un VTT des mers embarquer à bord d'un voilier de 16 m 60, suffisamment en tout cas pour aborder Laisse Dire et y faire un contrôle en bonne et due forme.

     Quand le tonnerre gronde …
Les prévisions météo étaient bonnes en quittant Carthagène lundi après-midi. L’annonce d’un vent de sud portant a mis du baume au cœur à toute l'équipée. Mais la mer réserve bien des surprises et rend humble ! A peine le cap de Palos passé, au nord-ouest de Carthagène, de magnifiques éclairs ont jaillis à l'est laissant présager de violents orages. Les pédaleurs, stoppés dans leur élan, ont été embarqués par sécurité à bord de Laisse Dire afin de passer la nuit abrités au port de Torrovieja à 10 milles nautiques plus au nord.

     Cap sur Valence
Nouveau départ mardi matin, une longue distance reste à couvrir. Les vents s'établissent tranquillement sur le secteur sud pour pousser le convoi du défi vers le Cap de San Antonio. Atteint mercredi soir, après avoir coupé le méridien de Greenwich, soit plus du tiers du parcours, avec près de 300 milles nautiques. Il marque le début de la baie de Valence. Le début d'une longue traversée, plus au large que d'habitude. En effet la navigation s'est toujours passée entre 5 et 10 milles nautiques (10 à 20 km) des côtes par mesure de sécurité. Cette fois-ci, nous allons couper la baie, profiter des vents et gagner une journée, peut-être, en passant à 40 milles au large. Les vents de sud au portant leur permettant d'atteindre des vitesses moyennes allant jusqu'à 6 nœuds ! Ils réservent sûrement bien des surprises mais également de beaux moments et de grands efforts réalisés pour une bonne cause.

Quand l'orage freine la progression - 01 juillet 2008

Lundi en fin d'après-midi, alors que le premier tiers du parcours se termine, un gros orage se présente à l'Est au large de Torrevieja. Pas question de pédaler par ce temps et de mettre le Défi en péril. Alex et Julien ont dormi sur le voilier.

Ce matin retour à la position quittée la veille. L'orage a laissé place à un vent d'Est de travers, puis un peu portant en fin de journée, le tout à 4 noeuds de moyenne.

Entrée dans la Baie d'Almeiria - 27 juin 2008

Vendredi en fin d'après-midi, Julien et Alex sont entrés dans la baie d’Alméria. Ils pédalent de mieux en mieux et ne souffrent plus de courbatures. Ils alternent 7 heures de pédalage de nuit, 4 à 7 h de repos, puis enchaînent sur un nouveau cycle d’efforts pour environ 20 miles parcourus par session.

Toutes les photos du passage de la Baie de Malaga

Trouver son rythme et s'organiser - 25 juin 2008

Courant de face dû à la marée, prés de 60 milles parcouru au bout de 36 heures, la navigation s'organise autour des phases d'effort et de récupération des sportifs. Entre 6 et 8 heures de pédalage nocturnes, 4 à 5 heures de repos jusqu'au lever du soleil puis reprise de l'effort dans la matinée. Alex et Julien prennent le leur repos durant les heures les plus chaudes de la journée pour une douzaine d'heures de pédalages par jour en moyenne. A bord les quarts sont pris à trois, un barreur, une vigie qui surveille en permanence le vtt des mers et un équipier chargé de faire les relever sur la carte ou le café... Des cycles de trois heures durant lesquels sont assurés le ravitaillement et les instructions de navigations des deux sportifs.

La tension est importante, ce n'est que le début, reste encore plus de 700 milles à parcourir. Le temps est pour l'instant clément mais les courants défavorables depuis Gibraltar apportent dans leurs remous quelques douleurs musculaires

Premiers jours de pédalage au pied de Gibraltar - 24 juin 2008

Le départ a donc eu lieu du port de Tarifa lundi 23 juin à 20 h 20 heure française. Un courant et un vent favorable les ont aidés à parcourir les quelques 20 milles nautiques (environ 40 km)les séparant du rocher de Gibraltar. La navigation difficile au milieu des cargos et des ferrys, s'est couronnée par la casse de l'axe du safran, barre de direction. L'équipage du voilier d'assistance « Laisse Dire » s'est vu dans l'obligation de rembarquer les pédaleurs et leur embarcation au milieu du rail de cargo du détroit de Gibraltar. Direction le port de Soto Grande pour une escale technique. Sommeil pour Alex et Julien, 5 heures de réparation pour le capitaine et trois de ses équipiers.

Premières difficultés avant le départ - 22 juin 2008

Tout semble prêt et l'arrivée au Maroc pour Alex et Julien n'est qu'une formalité. En revanche pour le "Laisse-dire", c'est plus compliqué. Les autorités marocaines refusent de le laisser accoster. Il faudra négocier longtemps pour que nos pédaleurs retrouve l'équipage du voilier. Mais pas question pour les autorités Marocaines de les laisser traverser Gibraltar en vtt des mers. Tout le monde embarque sur le "Laisse Dire et direction Tarifa en Espagne ou aura lieu le départ Lundi 23 juin en soirée.

Convoyage du VTT à Tanger - 16 au 20 juin 2008

Pendant que Julien et Alex peaufinent leur entraînement et effectuent les derniers préparatifs, l’équipe de « Cap au Large », emmenée par Mathieu Grignon, acheminent le VTT à Tanger, au Maroc, lieu de départ du Défi. Le voilier "Laisse-Dire" suivra le Défi durant toute la traversée.

Toutes les photos du convoyage

Nouveaux essais à Sète - 18 au 20 mars 2008

Le temps passe et la date du grand départ approche. Alex et Julien se sont donnés rendez-vous dans l'Hérault pour de nouvelles séances de pédalage, sur l'Etang de Thau et en Mer. La météo difficile leur a permis de commencer à mettre au point une procédure de retournement du Vtt des mers en cas de grosse vague. Une séance de deux heures de pédalage contre le vent à terminé la journée de Samedi. Le dimanche a été consacré à l'amélioration du vtt qui fera la traversée. Une rencontre avec un journaliste de Midi Libre à ponctué ce week-end trés dense.

Essais grandeur nature - 8 au 11 mars 2008

     Alex et Juien sont retournés à Sète pour faire des essais grandeur nature sur l'Etang de Thau. Plusieurs sorties de 3 heures avec de très bonnes sensations. Ils étaient chez Denis Kergomard, la personne qui fera les modifications de l'embarcation. Ils ont aussi pu faire une petite sortie de nuit pendant 1h30.

Vidéos des essais

Rencontre avec Franck Festor - 28 février 2008

    Alexandre à rencontré Franck Festor, amputé de la jambe gauche et qui a traversé l'Atlantique à la rame. Il lui a à fait partager son expérience et lui a donné quelques conseils. C'est dorénavant le Parrain du défi.

www.rowoflife.fr

Premier contact avec les enfants de la Lune - 25 février 2008

     Julien et Alex ont rencontré une dizaine d'enfants de la lune dans l'Yonne, où ils passent un séjour sous le thème du cirque. C 'est leur premier contact avec les enfants et leur présidente.

Changement dans l'équipage

     A l'origine du projet, Sylvaine cède sa place sur le VTT des mers à Julien Paternotte, 27 ans, étudiant à Nancy. Sylvaine reste bien sûr présidente de l'association et conduira le projet jusqu'au Maroc et pendant toute la traversée. Bienvenue à Julien !

L' Equipage

Le week-end du 13, 14 et 15 janvier 2008, Alex est descendu à Sète chez Denis pour aller récupérer un VTT d’occasion chez un particulier à Marseille. Une fois campé sur le toit, retour sur Sète pour passer la nuit chez eux.

Dès le lendemain matin, il a fallu démonter tout le système de pédalage :l'ensemble des roulements était grippé à cause du stockage en extérieur. Une fois la vérification terminée, et après avoir remonté le système avec des vis neuves, ils sont partis pour le premier test en mer.

De retour sur terre après 10 minutes de pédalage, Denis pense installer un tendeur car la chaîne saute quand on appui trop fort sur les pédales. Ni une ni deux, il part dans son établi crayon de papier, perceuse et système de tendeur en main et les voilà repartis en Mer. Il pense également installer les pédales à 90° l’une par rapport à l’autre pour que le pédalage soit plus fluide. 10 minutes en mer de grand bonheur : sensation de vitesse et frissons garantis !

Après la pause déjeuner, Denis propose à Alex de partir faire un tour tout seul pour le chronométrer sur une distance déterminée.

Après avoir tracé la route sur la carte, il repart pour une demie heure. Bilan : 4 km, soit une moyenne de 8 km/h !

Peu de temps après, Mathieu de l’association « Cap au Large » les rejoint avec un copain et c'est repartis, cette fois à 2 pour comparer. Ils ont fait quasiment le même temps qu'Alex.

Ces premiers test en réel sont plus que satisfaisants et ils se sont rendus compte que l’on peut pédaler tout seul. C’est intéressant car ils pourront réorganiser les périodes de pédalages et de repos.

Vidéos des essais

Rencontre de partenaires au Salon Nautique de Paris - 02 décembre 2007

     Le week-end du 30, 1 et 2 décembre, Alex et Sylvaine sont allés au Salon Nautique à Paris pour rencontrer des futurs partenaires et sponsors.

     Une occasion de rencontrer les membres de "Cap au Large", l'association qui les aide à la réalisation du projet. Ils suivront l'embarcation en bateau durant toute la traversée et assureront les ravitaillements en eau et en nourriture ainsi que la sécurité des deux vététistes.

     En cas de coup dur, ils auront l'opportunité de dormir sur le bateau, évitant ainsi de mettre en péril le défi. Si cela devait se produire, le bateau resterait à l'arrêt pour éviter de tracter le VTT des Mers.

     Alex et Sylvaine ont ainsi fait la connaissance de Vincent et Mathieu, une rencontre fructueuse qui leur a permis de faire un énorme bond en avant dans leur projet.

     L'association "Cap au Large" étant basée à Sète, ils ont décidé d'allonger leur parcours pour arriver là-bas. La prochaine étape du projet et d'organiser la rencontre des deux associations "Les Enfants de la Lune" et "Acroporis" à Sète quelques jours avant leur arrivée pour qu'il y ai un échange entre eux.

     Si vous souhaitez avoir plus d'infos sur l'association "Ecole de croisière. Cap au Large" nous vous invitons à aller sur leur site internet.

www.capaularge.org   

Premiers plans de notre VTT des mers - 29 septembre 2007

    Alex et Sylvaine sont allés en Ardèche le 24 septembre pour s'entretenir avec Monsieur PESSIN, le constructeur de l'embarcation.

   Ils lui ont demandé de concevoir un endroit sur le VTT pour nous reposer à plat durant la traversée et un système adaptable au mouvement du soleil pour nous protéger.

    Après avoir consultés divers Atlas et de multiples manipulations au sol, Monsieur PESSIN a respecté nos exigences et a réalisé une simulation sur ordinateur (voir ci-dessus).

    Le pare-soleil pourra s'incliner ce qui nous permettra d'être protégé toute la journée.

    La conception devrait débuter prochainement